Le sentiment d’abandon naît souvent dans l’enfance et peut se raviver à l’âge adulte, même sans perte réelle. Il provoque des réactions de protection, comme s’attacher ou se détacher, et se répète parfois en boucle. La psychanalyse aide à reconnaître et apaiser cette blessure ancienne, permettant de développer une sécurité intérieure et des liens plus libres. L’abandon n’est pas une faiblesse, mais une trace d’un amour vital.

Freud compare l’esprit humain à un iceberg : la conscience est la partie visible, l’inconscient la masse cachée qui influence nos pensées et comportements. Refoulements, désirs et traumatismes s’expriment dans les rêves, lapsus ou symptômes. La psychanalyse vise à écouter ces manifestations pour libérer l’individu de leurs effets invisibles.

La procrastination n’est pas juste de la paresse, mais un symptôme de conflits internes et de peurs, comme celle d’échouer ou de réussir. Selon la psychanalyse, elle reflète l’influence d’un surmoi sévère et sert parfois d’auto-protection. Comprendre ses blocages et ses émotions permet de mieux agir et de sortir du cercle de culpabilité

Le changement, qu’il soit professionnel, personnel ou affectif, peut susciter peur et anxiété, souvent liées à des conflits inconscients et au besoin de sécurité. Cette peur se manifeste par procrastination, auto-sabotage ou retrait. Pour l’apprivoiser, il faut avancer par petites étapes, accepter l’inconfort et travailler sur ses croyances limitantes. Changer, c’est évoluer plutôt que perdre

L’estime de soi, vue par la psychanalyse, dépend du narcissisme et des conflits internes entre désirs inconscients et injonctions du Surmoi. Une estime de soi fragile résulte souvent de blessures narcissiques ou d’un Surmoi trop sévère, pouvant mener à dépression ou troubles narcissiques. La psychanalyse vise à explorer ces blessures et conflits pour reconstruire une estime de soi stable et un narcissisme sain.

Une figure paternelle défaillante — absente, distante ou problématique — peut provoquer insécurité affective, manque de confiance en soi, colère refoulée et difficultés relationnelles. Elle influence la perception de l’autorité, l’identité et les relations amoureuses. Pour compenser, l’enfant peut idéaliser, rejeter ou surcompenser. La prise de conscience et la thérapie permettent de surmonter ces blessures et de construire une identité plus autonome.

Le rejet vécu durant l’enfance, qu’il soit familial, social ou émotionnel, peut avoir de lourdes conséquences sur le développement psychologique. Il provoque souvent une baisse de l’estime de soi, des émotions négatives, des difficultés relationnelles et peut influencer la vie affective et l’identité à l’âge adulte. La psychanalyse aide à comprendre ces blessures et à les dépasser pour se reconstruire.

La relation mère-fille, intense dès l’enfance, peut devenir source de souffrance durable, mêlant amour, colère et peur de l’abandon. La thérapie aide à comprendre cette histoire, se reconstruire, poser une distance si nécessaire et devenir une femme indépendante, au-delà du rôle de fille.

Les expériences de l’enfance, à travers les figures parentales, façonnent notre manière de vivre l’amour à l’âge adulte. Un environnement sécurisant favorise un attachement confiant, tandis qu’un cadre insécurisant peut engendrer anxiété, évitement et peur de l’abandon. La thérapie permet de comprendre ces mécanismes et de devenir acteur de son épanouissement.

Freud et les femmes, en les écoutant, il a ouvert la voie de la psychanalyse