LA PEUR DU CHANGEMENT
- Isabelle Colleoni
- 15 mai
- 1 min de lecture

Le changement tel qu’un nouveau travail, un déménagement, une rupture, etc peut susciter chez la personne une peur qui peut devenir un véritable frein, provoquer une angoisse, paralysie ou rejet.
En psychanalyse, on ne parle pas seulement de peur « rationnelle » du changement, mais d’un conflit psychique profond lié à l’inconscient.
Cette peur qui est naturelle est liée souvent à un besoin de contrôle et de sécurité, peur de l’échec mais aussi peur de la réussite.
Le Surmoi peut freiner le désir de changement par culpabilité : « je ne mérite pas d’aller mieux », « je trahirais ma famille si je changeais », etc.
Le changement peut provoquer une angoisse inconsciente liée à la perte de ce qui est "connu", même si ce connu est source de souffrance. Ainsi on peut demeurer dans une certaine illusion de confort. Le changement peut réveiller des angoisses primitives : anéantissement, perte d’identité.
Le Moi, cherchant à maintenir un équilibre, résiste à toute transformation qui pourrait faire remonter du refoulé.
Cette peur peut prendre différentes formes :
- Procrastination
- Sabotage inconscient
- Rumination, anxiété, repli
- Refus d'opportunités (professionnelles ou affectives)
Comment apprivoiser cette peur ?
En décomposant le changement en étapes progressives
En s’autoriser l’inconfort comme une étape normale
En travaillant en thérapie sur les croyances limitantes, les conflits inconscients
Conclusion :
Changer ne signifie pas perdre, mais évoluer.
"Le changement est douloureux, mais rien n’est plus douloureux que de rester coincé là où l’on ne veut plus être." – N. Mandino
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